Je suis une Artiste inspirée par la lumière.

Je chante depuis toujours ; pas des chansons, mais les mélodies qui me passent par la tête – la musique de mon âme – devenues pour certaines des chansons composées au piano. Toujours inspirées par bien plus grand que moi. Depuis toujours je sais que je « reçois » de là-haut. 

Mon ego en mal de reconnaissance a voulu « faire l’Olympia », à Paris, ma ville si chère à mon coeur. Dans mon parcours musical (initiatique) j’ai tant rêvé de célébrité ; clé ultime de connexion aux autres pour la personne en manque de confiance et réservée que j’étais. Ce rêve m’a tenue en vie (au sens propre du terme), et m’a permis de patienter le temps de suivre de longues études de droit, de travailler dans la communication avant de tout quitter pour suivre une école de musique. J’ai connu ensuite 7 ans de construction musicale dans le jazz vocal, composé et géré la réalisation de 2 albums, rencontré de merveilleux musiciens, les médias et les pros du réseau jazz français, m’accrochant toujours à mon rêve. La réalité n’ayant pas rejoint le rêve, la fatigue et le découragement ont eu raison de mon courage. Aujourd’hui je sais qu’il y a avait trop d’attentes, trop d’exigences, trop de blessures, trop de peur…Trop de « trop ».

C’est le théâtre qui m’a donné un second souffle artistique. J’avais déjà une bonne base vocale et scénique. Jouer des personnages, les sentiments, les émotions a été un vrai jeu (et JE), une renaissance, une vraie bouffée d’oxygène. J’ai retrouvé ma vibration.

Je vibre donc je suis !

Le théâtre a ouvert la porte à de nouvelles rencontres, dont certaines essentielles.

La musique est revenue, j’ai réalisé un 3e album et après mon arrivée en Suisse, j’ai continué ma vie artistique et personnelle sur les terres lémaniques.

Prise dans le flot des créations de spectacles, de ma responsabilité de parent, de ma vie personnelle, j’ai oublié le fameux TROP pas guéri. Et mon dos me l’a bien rappelé. Il l’avait déjà fait à plusieurs reprises mais je ne l’avais pas écouté. 

C’est en allant recevoir un soin ayurvédique que je me suis retrouvée à commencer un travail de nettoyage karmique. C’était en 2015. Et depuis je continue à travailler pour retrouver cette personne que j’ai toujours été mais que j’avais caché sous des peaux qui ne m’appartenaient pas, même si un premier travail analytique m’avait déjà permis d’entreprendre ma guérison.

Il a fallu retrouver le noyau de la cellule. 

Il a fallu ouvrir la cellule (au sens propre comme au figuré).

Ça fait mal. Très mal. C’est confortable la prison. On s’est habitué. On a fait ses petits arrangements avec les autres, avec soi-même. On a trouvé un équilibre. On sent bien qu’il y a des petites choses qui coincent mais bon, après tout, c’est la vie, non ? Et puis on n’a pas le temps…Sauf quand une pandémie te le donne ce temps. Je ne dis pas que le covid a été un cadeau, ce serait dur pour ceux qui ont perdu des êtres chers, mais toute une planète à l’arrêt, l’humanité n’avait jamais vu ça. 

Guérir demande du courage

Être soi demande du courage

C’est se regarder sans complaisance. Mais avec bienveillance. J’ai appris à me pardonner et à pardonner aux autres. Ça ne fonctionne pas tous les jours de la même manière et il faut souvent refaire le chemin pour retrouver l’amour de soi et donc l’amour des autres. Sur mon chemin j’ai intégré la méditation, la respiration, le yoga (kundalini), le lâcher prise (un job quotidien) pour la personne très volontaire que j’avais construite. La spiritualité a repris sa place et mon coeur s’est ouvert.

J’ai commencé à retrouver les intuitions qui étaient déjà présentes dans mon enfance et que j’avais tues. Les intuitions m’ont servies de balises pour créer un nouveau chemin aligné à qui je suis vraiment. La voix est devenue outil de guérison. Ma voix aussi car depuis toujours j’entends les gens me dirent que j’ai une « belle voix » qui les touche… entendre : la vibration de ma voix touche leur âme. La vibration est guérison.  La rencontre avec les sons des bols tibétains (ou chantants) a été une évidence tant ils parlent la langue de l’Univers. Le chamanisme m’a reconnectée à l’intelligence de la Nature et à la Terre. Le reiki puis le magnétisme m’ont repositionnée sur ma mission de guérisseuse. Je me suis ancrée. Mieux, j’ai accepté d’être là, ici, sur terre, incarnée pour réaliser ma mission de lumière.